[Il y a moins d’une semaine, la Russie a entrepris une invasion hostile de l’Ukraine. Bien qu’il y ait beaucoup d’incertitudes sur le déroulement des événements, ils sont à la Une des informations, sur les chaînes de télévision, dans les médias financiers, sur Internet et sur les réseaux sociaux. Lutte contre la désinformation sur Facebook et TikTok, prise en charge des réfugiés par Airbnb, les techs aussi se mobilisent… Si le conflit nous dicte son tempo, des nouvelles plus enthousiasmantes filtrent aussi. Voici l’actu tech en 5 brèves.]
1. Ukraine: l’infox flambe sur les réseaux sociaux
Guerre en ukraine oblige, les campagnes de propagande et de désinformation vont bon train, actuellement. Mais les campagnes de ce type, menées par la Russie, sont au cœur des préoccupations depuis plusieurs années déjà.
Pour rappel, Facebook en a déjà fait les frais à plusieurs reprises. Et, il y a deux jours, Meta a déclaré avoir identifié – sur toutes ses plateformes – des dizaines de faux comptes, groupes et pages pro-russes qui tentaient de répandre de la propagande anti-ukrainienne.
Cette campagne de hacking est attribuée à un individu surnommé Ghostwriter. Instagram est également concerné. Les pressions politiques augmentent et les géants du secteur commencent à prendre des mesures. Même le Chinois TikTok !
2. Airbnb offre des hébergements aux réfugiés ukrainiens
Alors que Meta Platforms s’attaque aux campagnes de désinformation russes, Airbnb, spécialiste de l’hébergement temporaire et des services de location, apporte également sa contribution au contexte et vient en aide aux réfugiés qui ont quitté l’Ukraine.
Comme on pouvait s’y attendre, de nombreux citoyens ukrainiens ont fui le pays pour se réfugier ailleurs, en Europe. Et c’est là qu’a décidé d’intervenir Airbnb, annonçant offrir des hébergements temporaires à 100 000 Ukrainiens.
Depuis le début de l’offensive russe sur l’Ukraine, près de 700 000 personnes ont été déplacées. Les séjours seront financés par des dons envoyés à Airbnb.org Refugee Fund et avec l’aide des loueurs référencés sur la plateforme. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que le groupe s’investit pour les réfugiés de guerre…
3. La situation en Ukraine pèse sur le transport aérien
Avec la fermeture des espaces aériens liée au conflit russo-ukrainien, bon nombre d’avions sont actuellement cloués au sol, tandis que d’autres sont détournés vers des cieux plus sûrs. Mais les perturbations ne s’arrêtent pas là. Au menu également, une hausse à venir des prix des carburants et un impact potentiel sur les pièces détachées d’avions. Voilà quelques ingrédients qui laissent présager ce qui attends le secteur du transport aérien dans les prochains mois. Eh oui, la guerre économique a aussi lieu dans le ciel…
4. Où en est le recyclage des batteries de VE
Changeons un peu de thème. Quittons l’Ukraine et parlons batteries. L’une des technologies les plus importantes, pour notre avenir. Je ne parle pas des batteries jetables, mais des grosses batteries que l’on trouve dans une Tesla.
Toutefois, même les batteries rechargeables finissent par s’épuiser à un certain stade, et deviennent inutilisables. Voici donc la question sur laquelle se penchent actuellement les ingénieurs : comment recycler efficacement ces énormes batteries ?
La semaine dernière, une conférence virtuelle a eu lieu, en présence de Kunal Pharpher, responsable de la stratégie chez Li-Cycle, une société de recyclage cotée en Bourse, afin de savoir à quoi ressemblera le recyclage des batteries dans un proche avenir. Cliquez ici pour en savoir plus…
5. Quel avenir pour les objets connectés ?
Quand on songe aux technologies portables, ce sont les montres connectées qui nous viennent en premier à l’esprit. Bien sûr, il y a aussi les lunettes connectées dont on parle beaucoup ces derniers temps.
Dans tous les cas, les technologies portables prennent toujours plus d’importance et cela soulève la question suivante : où peuvent-elles aller, ensuite ?
Actuellement, quelques entreprises comme Whoop, Oura et Moov envisagent de prendre leurs distances avec le poignet et de produire des objets connectés portables plus fins et moins visibles. L’idée ? S’émanciper de la partie du corps qui a permis de vulgariser les objets connectés portables.
On peut dès lors envisager un avenir où ces objets seront moins intrusifs mais plus utiles au quotidien. Voici quelques pistes…