Alors que tous les analystes anticipaient une augmentation du trafic sur les lignes majeures et une augmentation simultanée du marché des avions gros-porteurs, l’Airbus 380 n’a pas su convaincre les compagnies aériennes de sa pertinence. De son côté, Boeing (NYSE : BO) s’est contenté d’un service minimum en maintenant son vénérable 747, ce qui lui a évité une coûteuse R&D mais n’a pas pour autant fait décoller son activité. Pour autant, l’aéronautique civile est loin d’être condamnée.
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NYSE : BO
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Drones & futur de l'aéronautique
Rétro-futur : quand l’aéronautique voyait toujours plus grand
par Etienne Henripar Etienne HenriPlus gros, plus loin, pour toujours plus de clients : tel était le credo de l’aéronautique civile dans les années 2000. Souvenez-vous : en 2005, l’A380 d’Airbus faisait son premier vol. L’A380 aurait pu redessiner le paysage du transport aérien. Avec quelques grandes lignes prioritaires et peu chères, les déplacements inter-continentaux auraient pu s’articuler autour de ces trajets en gros-porteurs. L’idée était crédible, la réalité a été quelque peu différente…