SEC

Ces dernières années, le marché des cryptomonnaies a explosé. Et, rançon de la gloire oblige, on a parallèlement constaté une progression des fraudes numériques. Vols de crypto-wallets, transferts de NFT frauduleux ne sont que quelques exemples parmi tant d’autres problèmes de cybersécurité. Aux Etats-Unis, la SEC s’organise…

Le Ripple (XRP) boit la tasse depuis la semaine dernière. La cause ? La SEC, le gendarme financier américain, va intenter une action en justice contre Ripple Labs. Selon elle, son ICO n’a pas été conforme aux règles en vigueur – la société ayant émis et vendu ses XPR sous une mauvaise appellation et donc sans les autorisations requises… Explications.

Jeudi 26 juillet, les frères Winklevoss, co-fondateurs de la société Gemini, ont essuyé une nouvelle fin de non-recevoir de la SEC (Security Exchange Commission, le gendarme boursier américain) pour la mise sur le marché d’un ETF Bitcoin. Le Bitcoin (BTC), qui sortait par le haut de la zone support dans laquelle il était embourbé (5 900 $ – 6 600 ) et avait gagné près de 40% en l’espace d’une dizaine de jours, a alors brusquement chuté de 4%.

La régulation des cryptos était une réaction inéluctable des gouvernements face à l’engouement pour ces nouvelles monnaies : autour de cinq millions d’utilisateurs autour du monde, et 3,7 milliards de dollars levés en 2017 via les levées de fonds en cryptos, les ICO… tout ceci ne pouvait échapper à leurs fourches caudines.
La réaction des autorités américaines était particulièrement attendue, non seulement parce que les Etats-Unis sont l’un des trois plus gros marchés pour les cryptos au monde, avec le Japon et la Corée du Sud mais aussi parce que les marchés américains ont tendance à donner le « la » au reste du monde.

Vous le savez, le décrochage des cryptomonnaies depuis décembre dernier doit beaucoup aux menaces et prémices de régulation par certains Etats, de la Corée du Sud à la Chine en passant par la France, les Etats-Unis ou le Royaume-Uni. L’autre raison, moins mise en avant, est que les cryptos s’étaient envolées trop vite et trop fort.
Mais c’est la régulation qui a retenu l’attention des foules.

L’ordinateur de 2017 n’est pas fondamentalement différent de ceux commercialisés il y a 15 ans. Son organisation interne suit des principes qui n’ont pas évolué depuis les années 1980…