Dans un monde où le télétravail se développe, les logiciels qui permettent de collaborer et d’interagir à distance – tout en recréant de la convivialité, de l’efficacité et de l’adhésion – sont appelés à un bel avenir. C’est la promesse de Slack (US83088V1026 – WORK) qui a fait son entrée en Bourse le 20 juin. Mais, s’il est bien un secteur où la firme de Bill Gates est confortablement installée, c’est celui de la bureautique. Et Microsoft (US5949181045 – MSFT) ne compte pas rester sur le banc de touche.
Ainsi, la firme de Redmond propose depuis fin 2016, sa réponse : elle a pour nom Teams (équipes en anglais) et tire plutôt bien son épingle du jeu comme le prouve cette diapositive communiquée récemment :
Utilisateurs quotidiens actifs de Slack et de Teams. Source : Microsoft.
L’application aurait dépassé les 13 millions d’utilisateurs quotidiens et serait passée devant Slack, qui n’en aurait que 10 millions. J’utilise le conditionnel car il est délicat de se fier aux données d’un des compétiteurs…
Nous pouvons nous attendre à ce que Slack se plaigne très prochainement de l’abus de position dominante de Microsoft. En effet, avec environ 95 % du marché professionnel, il est aisé pour Microsoft de pousser son application.
Le talon d’Achille pourrait se situer dans la gestion des données personnelles d’Office 365. Les grandes oreilles américaines auraient l’ouïe particulièrement fine dans la suite. A tel point que le Land de Hesse, en Allemagne, vient d’interdire son utilisation dans les écoles.